Benoît Biteau, paysan agronome

Benoît Biteau, paysan agronome

L'engagement ici et ailleurs


Sauvons la ferme bio du paysan Christophe Bitauld !

C'est parti pour une grande cagnotte méritée !

A vous de participer et relayer !

La vie d'une ferme bio bretonne victime des pesticides est en jeu !

 

visuel cagnotte.jpg

 

 

Bonjour à tous,

Stéphanie Muzard, paysanne et artiste engagée, je connais depuis des années les luttes de Christophe Bitauld et de sa ferme familiale. Christophe est paysan bio et breton, pommiculteur et éleveur de poules, de moutons et de cochons plein air. J'ai découvert son oasis de 30 hectares l'an dernier entre pommiers et étangs. Son modèle agronomique respecte le vivant et les contribuables, consommateurs que nous sommes.

 

Plusieurs années maintenant qu'il se bat avec le système actuel, entre scandales de banques, acharnement administratif, pollutions diverses, et nous nous retrouvons souvent autour des problématiques agricoles qui tuent et broient les paysans depuis trop longtemps.

Sa ferme est actuellement mise en péril par une pollution aux pesticides qui a détruit la floraison de ses vergers l'an dernier. Nous devons l'aider afin qu'il redresse et poursuive son activité paysanne nourricière!

 

Lui, Homme engagé vaillant, militant, travaillant à l'intérêt général, il nous explique avec sincérité sa vision de l'élevage, de l'agriculture et ses actes vertueux dans le très beau documentaire “Bienveillance paysanne” d'Oliver Dickinson.

 

Lanceur d'alerte ici, alors je compte sur VOUS pour participer à l'aider ! Il le mérite ! Merci à lui…


Ensemble,
on est plus forts !

https://basta.media/christophe-arboriculteur-menace-de-liquidation-judiciaire-a-cause-de-pesticides

 
 
Chacun participe du montant qu'il souhaite ou peut, et autant qu'il le peut, même symboliquement, l'aide est certes financière mais le moral compte !
 
Ne laissons pas mourir nos fermes paysannes bios et le soldat Bitauld !
 
A vous de jouer maintenant car cette fois, à tous les coups : ON GAGNE !
 
 
Lien vers la cagnotte : 
 
 
 
 
Et comme vous êtes mignons, j'ai chanté pour Christophe !
 

06/03/2024
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Autoroute A69 : l’ONU met la France sous pression pour assurer la «protection immédiate» des opposants

Merci à Michel Forst que nous avons eu le plaisir et l'honneur d'accueillir à nos Festifermes l'été dernier pour des débats et projections de documentaires paysans.

 


 

 

Militants du climat

Autoroute A69 : l’ONU met la France sous pression pour assurer la «protection immédiate» des opposants

Le rapporteur spécial de l’ONU, Michel Forst, a demandé jeudi 29 février aux autorités françaises d’agir sur la répression policière visant les activistes du projet de l’autoroute A69 dans le Tarn et demande «une enquête et des sanctions». 

 

Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU pour les défenseurs de l’environnement, à Saix (Tarn), le 22 février. (Ed Jones/AFP)
par Eléonore Disdero et Juliette Delage
publié le 29 février 2024 à 18h23
 
Il demande notamment «une enquête et des sanctions pour les actes de privation de sommeil, de combustion de matériaux, d’allumage de feux et de déversement de produits a priori inflammables par les forces de l’ordre, qui ont pu mettre en danger la vie» de ces opposants au projet d’autoroute Toulouse-Castres, baptisés les «écureuils».
 

«Fort sentiment d’injustice»

Le «fort sentiment d’injustice et d’impuissance» des défenseurs de l’environnement présents sur place est «exacerbé par une présence massive de forces de l’ordre», ajoute-t-il. Michel Forst fait également état «d’autres informations très préoccupantes, relatives aux méthodes de maintien de l’ordre pendant les différents rassemblements à proximité du site» au cours du mois de février.
 
«Il est essentiel que nous écoutions tous ce que les défenseurs de l’environnement ont à dire», alertait déjà mercredi le rapporteur spécial de l’ONU, dans un rapport plus général consacré à la «répression par l’Etat des manifestations et de la désobéissance civile environnementales». Dans ce texte, il s’inquiétait d’une «nette augmentation de la répression et de la criminalisation» des actions pacifiques de désobéissance civile, partout en Europe.Face aux «progrès insuffisants des Etats» pour endiguer «la triple crise» du changement climatique, de l’effondrement de la biodiversité et de la pollution qui menacent les conditions mêmes de la vie sur Terre, «un nombre croissant de personnes et d’organisations […] se mobilisent pour défendre leur droit humain, et celui des générations futures, à un environnement propre, sain et durable», pose d’emblée le dossier. Le texte souligne que ces activistes exercent ainsi «leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, garantis par le droit international».
 

Réponse «disproportionnée»

Que ce soit des manifestations, des plaidoyers, mais aussi des formes plus «créatives de mobilisation et d’action directe», comme les occupations ou les blocages, la contestation écologiste grandit à mesure que l’urgence se fait palpable. Et alors même que les «gouvernements continuent de prendre des décisions qui vont directement à l’encontre des recommandations claires et urgentes des scientifiques», la réponse des Etats au militantisme environnemental est «disproportionnée», affirme le texte onusien.Pire, transmettre l’idée que les activistes écologistes sont des criminels encourage les comportements violents à leur égard, comme en Allemagne où des usagers de la route ont traîné des manifestants par les cheveux, leur ont donné des coups de poing et des coups de pied, ou leur ont roulé dessus avec leurs véhicules. «Cette rhétorique permet également aux autorités publiques de justifier plus facilement l’utilisation de mesures répressives, notamment destinées à lutter contre le crime organisé et le terrorisme», pointe le document.
 
En effet, le rapport 2023 de l’Union européenne sur la situation et les tendances du terrorisme mentionne le militantisme environnemental dans leur section «extrémismes»«Fait inquiétant, [ce] rapport qualifie les blocages routiers et l’occupation de bâtiments bancaires ou d’aéroports d’extrémisme», tout comme il serait «extrémiste» de s’inquiéter du changement climatique selon ce document, s’alarme l’ONU.De fait, les «extrémistes climatiques» figurent sur la liste des «menaces terroristes pour le Danemark» depuis 2022. La même année, l’Espagne classait le mouvement Extinction Rebellion, qui se revendique non-violent, comme une organisation de «terrorisme international». En Allemagne, plusieurs villes ont interdit l’organisation de manifestations de Letzte Generation (Dernière génération, en allemand), un collectif de désobéissance civile, et de toute autre manifestation liée au climat qui n’a pas été notifiée aux autorités au préalable. Et en janvier, l’Italie a adopté une loi sur «l’éco-vandalisme», qui introduit des sanctions allant d’un à cinq ans d’emprisonnement et jusqu’à 10 000 euros d’amende pour des infractions mineures tels qu’un jet de peinture sur une statue. Indéniablement, les exemples de répression des militants écolo fleurissent partout en Europe.
 

«Ecoterroristes»

Pour documenter son rapport, Michel Forst s’est rendu dans de nombreux pays signataires de la convention d’Aarhus, ce texte de 1998 qui vise la «démocratie environnementale». Ces Etats ont une obligation contraignante de veiller à ce que les défenseurs de l’environnement ne soient pas «pénalisés, persécutés ou harcelés» pour avoir exercé les droits que leur confère cette même convention.Pourtant, selon le rapporteur spécial, les activistes «sont de plus en plus souvent présentés sous un jour négatif dans les médias et par des personnalités politiques». Un discours dénigrant et parfois diffamatoire qui contribue à mettre leur vie en danger et qui justifie leur répression. Le rapport cite même «des ministres» qui ont qualifié des organisations et militants environnementaux d’«écoterroristes» dans plusieurs pays européens, comme en France avec Gérald Darmanin, furieux après les affrontements autour des mégabassines à Sainte-Soline, fin 2022.
 
Plus largement, les mauvais traitements envers les activistes du climat constituent une «menace majeure pour la démocratie et les droits humains», martèle le texte onusien : «L’urgence environnementale à laquelle nous sommes collectivement confrontés, et que les scientifiques documentent depuis des décennies, ne peut être traitée si ceux qui tirent la sonnette d’alarme et exigent des mesures sont criminalisés pour cette raison.»Alors que «les Etats créent un climat de peur et d’intimidation» qui a un «effet concret et dissuasif […] sur la capacité de la société à faire face à la crise environnementale avec l’urgence requise», Michel Forst exhorte les gouvernements à «s’attaquer aux causes profondes» de cette mobilisation grandissante. C’est-à-dire de mettre pleinement leurs promesses à exécution pour limiter le changement climatique et respecter l’accord de Paris visant à maintenir l’augmentation de la température moyenne de la Terre en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

source : https://www.liberation.fr/environnement/autoroute-a69-lonu-met-la-france-sous-pression-pour-assurer-la-protection-immediate-des-opposants-20240229_L7NG37W3XJBHTLMLGGVWHSK67A/?fbclid=IwAR1qyg3WmSVySSg5ae_Am89HXvj1DnKqgHVKdDjBPKkIFKFgL_6KyM4wN_U

 


01/03/2024
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Souveraineté alimentaire : une assiette 100 % made in France, c’est possible ? - 28 Minutes - ARTE

Capture d’écran 2024-02-23 215713.png

 


 
8 808 vues 22 févr. 2024 #Agriculture #Alimentation #SalonDelAgriculture

 

 


23/02/2024
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Mégabassines, histoire secrète d'un mensonge d'État

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Vous y retrouverez - entre autre-  le témoignage de Benoît et un résumé de nos plaintes classées sans suite en rapport avec les pressions, tirs, empoisonnement de nos bennes de récoltes et autres malveillances subies. 

 

N'hésitez pas à partager, merci.

 et à soutenir :  https://www.off-investigation.fr/soutenir/

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22/02/2024
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Un paysan explique bien : "Paysans ouvrez les yeux!"

Philippe est dans l'pré explique la supercherie...

 

 

 

Peut être une image de texte qui dit ’EGOLDUVE EUROPE Eurodéputé-e.s Europe écologie @euroecolos Jan 16 Replying to @euroecolos @gruffat_claude and 4 others << Ceux qui manifestent aujourd'hui sont es 20% qui touchent 80% des aides de la PAC et qui veulent détricoter le Pacte vert. Attention à ne pas se méprendre sur la nature du mouvement. Derrière eux, c'est la droit extrême voire 'extrême droite.»’

 

Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’Benoît BITEAU @BenoitBiteau Jan 16 Ce mouvement n'est pas un mouvement paysan, mais celui d'exploitants fossoyeurs de a paysannerie, réclamant de pouvoir toujours plus utiliser pesticides, engrais de synthèse au détriment du climat, de biodiversité et de la santé, avec le concours d'énormement d'argent public. Eurodéputé-e.s Europe écologie @euroecolos Jan 16 Replying to @euroecolos @gruffat_ _claude and others .@BenoitBiteau Les gens qui manifestent en Allemagne sont les fossoyeurs des paysans. On affaire des gens qui sont dans e conservatisme des méthodes qui nous font aller droit dans le mur et la profession agricole avec.’

Peut être une image de texte

 

Peut être une image de texte qui dit ’Accord -Nouvelle Zélande Qui a voté quoi? Ont voté majoritairement POUR: Extrême-droite; •PPE (droite conservatrice); Renew, dont l'essentiel des députés Renaissance français; S&D hors français (socialistes et démocrates); Verts hors français; Ont voté CONTRE: les Verts français; les S&D français; la gauche (Insoumis et alliés): Une petite partie de l'extrême-droite. www.collectifstoptafta.org’

 

Peut être une image de plan et texte

 

Les agriculteurs grognent en Allemagne.
La décision du gouvernement de réduire les subventions pour le fioul agricole est la raison mise en avant par le DBV, l'équivalent allemand de la FNSEA. La situation économique actuelle d'un certain nombre d'entreprises agricoles est fragile, fragilité souvent renforcée par des investissements dans des machines de plus puissantes, de plus en plus consommatrices d'énergie fossile et de plus en plus coûteuses. Mais la crise est bien plus profonde.

Elle découle de quarante années de déréglementation des marchés agricoles couplées à une mondialisation du commerce de produits alimentaires. L'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, contre lequel j'ai voté, s'inscrit dans cette logique de prix les plus bas possibles et de la mise en concurrence des paysans du monde entier. Lors de la dernière réforme de la PAC, j'ai défendu la mise en place d'outils de régulation des marchés européens permettant de limiter les volumes produits et de faire remonter les prix. La plupart des députés européens de droite se sont opposés à ces propositions.

En Allemagne, comme en France, l'agriculture sert de surenchères entre la droite et l'extrême droite. Elle utilise à dessein la question agricole pour jeter de l'huile sur le feu et empêcher toute action en faveur du climat, la biodiversité et le climat. Les éleveurs et les céréaliers sont frappés de plein fouet par l'augmentation des températures et les sécheresses à répétition qui affectent tout le continent année après année. Au lieu de penser à l'avenir, le COPA-COGECA défend bec et ongles le statu quo actuel, garantissant des primes PAC importantes à une poignée d’agromanagers qui poursuivent leurs courses à l’agrandissement sans consentir la moindre avancée pour améliorer la qualité de l'eau ou de la réduction de l'utilisation des pesticides et des engrais de synthèse qui déciment les pollinisateurs, le climat, la santé et la biodiversité.

C'est quand on est dans le rouge qu'il faut faire plus vert ! Des politiques plus agronomiques, plus écologiques sont indispensables pour l'avenir des paysans et la sécurisation durable de notre approvisionnement alimentaire. Dès à présent, nous devons réfléchir à la prochaine politique agricole commune européenne. Une chose est certaine, la guerre de la Russie contre l'Ukraine rebat sérieusement les cartes. Nous devons penser au revenu des agriculteurs, mais également à la qualité des sols, à la protection et à l'utilisation de l'eau, à la préservation de la biodiversité. Les réponses simplistes et corporatistes de la FNSEA et de ses partenaires politiques européens ne sont pas à la hauteur des enjeux. Au contraire, elles nous projettent encore plus vite dans le mur.
Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’DNHKE69 Manifestations agricoles "C'est quand on est dans le rouge qu'il faut faire plus vert"’

22/01/2024
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